Les oiseaux du littoral migrateurs sont des globe-trotteurs par excellence. Chaque année, ils répètent un cycle d’élevage, principalement en hautes latitudes de l’hémisphère nord et ils migrent vers le sud quand l’hiver arrive. Ces populations d’oiseaux sont généralement en déclin, et quelques espèces sont listées comme menacées et au moins une comme disparue.
C’est éclair qu’une coopération internationale est nécessaire pour leur préservation, étant donné leurs grands mouvements et les menaces multiples. Cependant, alors que nombreux accords internationaux ont été négociés pour leur conservation, l’évaluation des outils pour la conservation ont été généralement ralenti. Sans telles évaluation, nous ne savons pas si ces accords sont efficaces pour atteindre leurs objectifs de la conservation, ni comment ils peuvent être renforcés.
Les accords internationaux sont un élément bien-connu de la conservation des oiseaux du littoral migrateurs dans la région Asie-Pacifique, également connue sous le nom de la voie de migration Asie de l’Est-Australasie (EAAF). L’examen de ces accords dans l’EAAF peut ainsi fournir des indices à informer les moyens de faire progresser la conservation de ces oiseaux. Il existe aujourd’hui 28 tel accords internationaux sur l’ensemble de la route de migration. Dans ce contexte une question essentielle est si cet ensemble d’accords couvre le cycle de vie complet des oiseaux de rivage migrateurs dans la route de la migration par rapport aux menaces ils font face aux. Avec deux menaces urgents et imminents aux des oiseaux de rivage migrateurs dans Asie de l’Est-Australasie (EAAF), tel que la perte de l’habitat et la chasse, nous avons étudié quoi ces accords couvrent, comment ils aider la coordination et dans quelle mesure ils protègent la voie de migration par pays et le cycle migratoire des oiseaux de rivage. Notre recherche a adopté une méthode d’analyse de réseau de l’appartenance aux accords internationaux, ainsi que la localisation des espèces d’oiseaux du littoral et comment ils se déplacent d’un pays à l’autre.
De manière encourageant, nous avons découvert que les accords relatifs à la perte d’habitat et à la chasse couvrent la route de la migration entière, bien qu’avec quelques variations. Premièrement, ils sont plus de accords pour la conservation des habitats que pour la gestation de la chasse. Deuxièmement, les accords concernant la conservation des habitats incluent une variété de membres, tels que les gouvernements nationaux, les organisations inter- gouvernementales et non-gouvernementales, alors que les membres sont limités aux gouvernements nationaux dans les accords relatifs à la gestation de la chasse.
Troisèmement, les accords concernant la conservation des habitats ont été ont intégrés dans
un réseau plus résilient et plus robuste grâce à la redondance et au renforcement des connexions entre les membres, tandis que les accords concernant la gestation de la chasse ont résulté en un réseau plus faible en raison de moins connexions entre membres. Le Partenariat pour la voie de migration Asie de l’Est-Australasie est apparu comme l’accord de conservation de l’habitat le plus central dans cette voie de migration. Notamment, il n’existe pas d’accord de coordination de la gestation de la chasse pour tout la voie de la migration. En fin, les accords de conservation des habitats couvrent plus en détail le cycle migratoire des oiseaux du littoral que ceux qui s’concentrent à la gestation de la chasse.
Nombre de ces accords sont apparus en réponse aux pressions de la conservation, tel que la réclamation littorale. Cependant, c’est nécessaire d’admettre que chaque nouvel accord suscite l’énergie personnelle, l’attention politique et les ressources financières pour de la négociation. Les défenseurs des oiseaux de rivage devraient donc pense si les accords additionnels sont utiles étant donné qu’il existe déjà 19 accords de la préservation de l’habitat et 16 pour la gestation de la chasse dans cette voie de migration.
Compte tenu des ressources limitées pour la conservation, telles que la capacité, le financement et la bande passante politique, nous recommandons que la conservation de l’habitat ne nécessite pas d’autres accords mais il soit nécessaire de se concentrer sur la mise en œuvre. A l’inverse, alors que la mise en œuvre les accords de la gestation de la chasse actuelles est important, il n’existe pas encore un accord central de coordination. La gestation de la chasse doit tenir compte de la mortalité au travers la route de la migration et des allocations de quotas par pays, qui n’existent pas. Un nouvel accord est donc nécessaire.
En fin de compte les accords internationaux de la conservation des espèces migratrices doivent être évaluées afin de déterminer dans quelle mesure ils sont capables de lutter contre des menaces en jeu. Avec telles évaluations, les défenseurs de l’environnement doivent prendre des décisions difficiles pour savoir s’il faut se concentrer sur la mise en œuvre ou sur comblement des lacunes en négociant de nouveaux accords.
Autres lectures :
Gallo-Cajiao, E., T. H. Morrison and R. A. Fuller. 2024. Agreements for conserving migratory shorebirds in the Asia-Pacific are better fit for addressing habitat loss than hunting. Ambio 53: 1336–1354. https://doi.org/10.1007/s13280-024-02018-3.